christophe grossi | lirécrire

Accueil > publications > Va-t’en va-t’en...

Va-t’en va-t’en...


 

Quitter la ville, les vignes plus loin vers l’est, revenir au journal sans plus se soucier de l’actualité. Juste se contenter des paysages qui défilent à toute vitesse, de la lumière jaune paille, des nuages à peine sortis de la lampe. Se couper des autres en écoutant une musique pleine de basses pour mieux les retrouver dans l’espace de l’anamnèse et sur l’écran de l’ordinateur portable.


 
 
Va-t’en va-t’en c’est mieux pour tout le monde a paru en numérique chez publie.net en août 2011 puis en papier dans la collection papier en août 2012. Vous pouvez également consulter sur ce site le Journal de Va-t’en ainsi que la revue de presse web.
 
 
 

« D’abord, un road-movie. Dérives et virées, ainsi sont intitulés les chapitres. Avec de la musique, Bashung ou Noir Désir dans le poste, ou ce qu’on entend à la radio, au fil des autoroutes et des péages.

Et puis les villes. Pendant un an de sa vie, le narrateur aura à se rendre région après région, dans chaque région les principales villes, et dans chaque ville les principales librairies.

Alors ce sont deux aventures qui se superposent : chaque maison d’édition a ses représentants qui parcourent ainsi la France. Mais on ne fait pas ce métier si soi-même on n’a pas un compte à régler avec l’écriture, avec la lecture. Et c’est à ça que servent les heures d’autoroutes, les chambres d’hôtel de hasard, les conversations avec les amis qu’on retrouve.

Et puis une autre nappe, sans laquelle les deux autres ne signifieraient rien. La quête est d’abord celle de soi-même. Histoires de couples croisés, d’amours qui se font puis se défont, chanson éternelle – mais la rencontre de soi-même est à ce prix, quand bien même aujourd’hui cela passe par textos, e-mails, conversations au téléphone dans la nuit.

Alors ce qui semblait une réflexion, via villes et routes, sur le sens du travail, celui qu’on quitte, et pourquoi on le fait, bascule dans une interrogation plus essentielle. La route, la ville, et le vieux pays des livres, soudain pour s’y perdre. » F.B

 

écrit ou proposé par Christophe Grossi - @christogrossi
BY-NC-SA (site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
première mise en ligne et dernière modification le lundi 15 octobre 2012