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Un livre Un jour invite Déboîtements


 
 
Un livre Un jour, l’émission d’Olivier Barrot sur France 3, vous la connaissez déjà. Depuis quelques semaines, le site de l’émission, dans l’onglet Un livre 2.0, propose du contenu supplémentaire et inédit : chroniques de Nicolas Gary ici & , reportages sur la nouvelle création littéraire et les nouveaux usages (Chercher le texte), entretiens avec des auteurs (Alain Veinstein, Bernard Pivot). C’est dans ce cadre-là que début octobre j’ai été invité à échanger face à la caméra avec deux membres de l’équipe et depuis ce matin l’entretien est en ligne.

J’ai ouvert mon premier blog en novembre 2009. D’abord baptisé Kwakizbak du nom d’un personnage qui me hantait à ce moment-là, je l’ai assez vite renommé Kwakizbak et autres déboîtements avant de sortir de la boîte à gants son nom actuel : déboîtements.
Le blog, dans sa première version, n’existe plus ; s’il est toujours référencé je l’ai entièrement vidé de sa substance il y a un an (en novembre 2012) tandis que je transférais une partie du contenu sur ce site, deboitements.net, avec l’aide de Joachim Séné de Rature.Net.
Deux fois, en novembre, donc.

On a beau être encore en octobre, la web-émission que vient de mettre en ligne Un livre Un jour me fait l’effet d’un cadeau d’anniversaire : un présent qui me touche (moi qui n’ai jamais aimé fêter mon anniversaire, si tous les ans on honorait déboîtements de cette façon je ne dirais pas non), un présent qui m’encourage à continuer à écrire et à partager en temps réel, un présent pour tous les auteurs que j’ai pu accueillir sur déboîtements depuis mes premiers vases communicants jusqu’à la résidence de Laurent Herrou, un présent dans mon présent à lirécrire ouvert, un présent qui arrive un an après la mort de Maryse Hache à qui ce site est dédié depuis son ouverture.

Si présent il y a, alors il compte triple, au moins. Parce que ce n’est pas tous les jours que les journalistes littéraires vont interroger ceux que le public ne connaît pas bien ou pas du tout. Parce qu’il est assez rare qu’on prenne le temps de regarder ce qui peut se créer à côté de l’édition traditionnelle : ateliers, laboratoires, carnets, journaux, feuilletons littéraires, fragments, et tout ça en ligne. Parce que jusque-là je n’avais jamais été amené à répondre à des questions devant une caméra sur mes créations en et hors ligne, sur mes projets d’écriture passés, présents ou futurs, sur ce que cet espace de contraintes et de libertés implique pour moi au quotidien : continuité, dispersions, renoncements, avancées...

Si l’exercice n’était pas simple pour un novice, il a néanmoins été facilité par la préparation et l’accueil de l’équipe de Un livre Un jour. Une petite heure d’échanges pour quelques minutes au final, ça semble peu et pourtant au moins trois des points abordés sont là malgré les hésitations, les maladresses. Alors chapeau et gratitude à Delphine Japhet, à Adeline Alexandre, merci également à Olivier Barrot de permettre à un public plus large de découvrir, avec cette web-émission, de nouvelles formes de créations littéraires et salut amical au passeur.

Pour accéder à l’entretien, suivez ce lien.

Outre le site, l’équipe de Un livre Un jour est également présente sur twitter et facebook.


_la photo a été prise le lundi 7 octobre dans les jardins de la Cité Universitaire juste après l’enregistrement de la web-émission

 

écrit ou proposé par Christophe Grossi - @christogrossi
BY-NC-SA (site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
première mise en ligne et dernière modification le jeudi 24 octobre 2013