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Laurent Herrou | 6 octobre 2003

Ne rien avoir à en dire. Ce que j’ai écrit à Hubert. Mais ceci s’applique à moi : je n’ai rien à en dire. Je parle de ma matinée, avant le boulot.
Rien à en dire parce que je n’en ai rien fait. Comme d’habitude. Je m’en veux un peu, leur en veux un peu. J’en veux au monde entier de mes propres frustrations. C’est tellement plus confortable.
Je ne dis plus : j’arrête.
Je me lève, je m’habille, je m’en vais.


_résidence Laurent Herrou | Avant | 6 octobre 2003

 

écrit ou proposé par Christophe Grossi - @christogrossi
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première mise en ligne et dernière modification le vendredi 22 novembre 2013